Comment calculer son taux d’endettement ?

Rachat de crédits 11/06/2021
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Votre famille s’agrandit ? Vous devez faire des travaux importants chez vous ? Vous changez de voiture ? Vous voulez devenir propriétaire ou investir dans l’immobilier ? 


Pour une majorité de ménages en France, le succès de ces projets passe par la souscription d’un crédit.


Toutefois, avant de solliciter un crédit (consommation ou immobilier), vous devez au préalable connaître votre taux d’endettement, soit la part de vos revenus déjà engagée dans les dépenses contraintes (remboursement de crédits, loyer, factures d’énergie…).


C’est notamment en fonction de ce taux d’endettement que le prêt demandé vous sera, ou non, accordé. Il va conditionner votre capacité d’emprunt.


Les conseillers de Crédissima vous expliquent comment calculer votre taux d’endettement.

 

 

Le taux d’endettement : qu’est-ce que c’est ?


Votre taux d’endettement représente le pourcentage de vos revenus qui est consacré au paiement de vos charges mensuelles.

 

Quelles sont les dépenses contraintes et incompressibles à prendre en compte ?


-    La mensualité de votre prêt immobilier si vous être propriétaire
-    Le loyer si vous êtes locataire
-    Les mensualités des autres crédits (consommation, regroupement de crédits, immobilier…)
-    Vos factures d’énergie (eau, gaz, électricité)
-    La pension que vous versez
-    Les frais de garde d’enfants (non-couverts par la CAF)
-    …

 

Quels types de revenus sont pris en compte dans le calcul du taux d’endettement ?


-    Votre salaire net
-    Toute prime contractuellel
-    Le 13e mois éventuel
-    Les commissions
-    Les revenus professionnels non-salariés (professions libérales, agriculteurs, artisans-commerçants)
-    Toute pension reçue (pension alimentaire, retraite, handicap…)
-    Les allocations de logement (APL)
-    Les revenus fonciers 
-    Les allocations familiales 


En ce qui concerne les revenus fonciers et les allocations familiales, leur prise en compte dépendra de l’établissement auprès duquel la demande de crédit est déposée. Si certains les prennent en compte, d’autres appliquent un pourcentage, voire n’en tiennent pas compte.


Sont exclues du calcul : les primes exceptionnelles, non contractuelles, et les indemnités professionnelles (accident de travail, maladie professionnelle, allocation de chômage…).

 


Comment calculer son taux d’endettement ?


Pour connaitre votre taux d’endettement :

1.    Additionnez toutes vos charges fixes.

2.    Additionnez par ailleurs tous vos revenus (ramenés sur une base mensuelle).

3.    Divisez le montant total des charges par le montant total des revenus.

4.    Multipliez par 100.


Vous obtenez ainsi un pourcentage qui représente votre taux d’endettement. 


Celui-ci va conditionner l’octroi de crédits. Par exemple, pour un emprunt immobilier, il est recommandé aux banques de ne pas octroyer le prêt si le taux d’endettement dépasse les 33 % à 35 %, en fonction du niveau de revenus.

 


Endetté, mal-endetté ou surendetté : quelles différences et quelles solutions ?


Il n’est pas nécessaire d’attendre de vouloir souscrire un crédit pour calculer son taux d’endettement. Connaître à tout moment le pourcentage de vos revenus engagé dans le paiement de vos charges fixes et autres dépenses essentielles vous permet d’assurer la bonne tenue de votre budget.


Sans cela, vous prenez le risque d’accumuler les découverts bancaires (et donc les frais assortis), voire d’être fiché à la Banque de France pour incidents de paiement (FICP, FCC). Ce fichage dure 5 ans maximum et, durant cette période, il n’est plus possible de souscrire de nouveau crédits (sauf rares exceptions).

 

L’endettement « normal » : jusqu’à 33 % à 35 % en fonction des revenus


Si votre taux d’endettement ne dépasse pas les 33 % (voire 35 % si vous avez des revenus élevés), vous restez potentiellement éligible à tout type de crédit : prêt travaux, crédit auto, prêt immobilier, crédit renouvelable…

Symptômes.
Vous êtes normalement en mesure de gérer vos finances sans difficulté particulière, sous réserve d’un suivi attentif de vos dépenses. 

 

Notre conseil. 
Veillez à vous construire une épargne de précaution équivalent à 2 ou 3 mois de salaire. Cet argent doit rester mobilisable en cas d’imprévus : réparation de la voiture, chaudière en panne… Les livrets sans frais et défiscalisés constituent des placements adéquats.


Si vous disposez déjà d’une épargne de sécurité, pensez alors à vous constituer une « épargne de projets ». Par exemple, si vous souhaitez un jour devenir propriétaire, un apport conséquent vous sera demandé par les banques pour vous octroyer un crédit immobilier. Vous pouvez alors placer la somme sur des produits bancaires (PEL…) qui la bloquent pour plusieurs années, mais offrent un meilleur rendement.

 

Le surendettement : à partir de 60 %


Au-delà de 60 % de taux d’endettement, vous êtes dans la zone rouge. 

Symptômes.
Vous n’êtes plus en mesure de boucler le mois sans être à découvert. Vous avez probablement déjà contracté plusieurs crédits. Le budget des dépenses contraintes n’est plus en adéquation avec vos revenus.
Si vous ne parvenez plus à vous acquitter en temps et en heure de vos mensualités de crédits, votre loyer, que les frais bancaires s’accumulent, vous êtes probablement en situation de surendettement et très probablement déjà fiché à la Banque de France.

 

Notre conseil.
Rapprochez-vous de la Banque de France. Cet organisme peut mettre en place des solutions pour vous aider à gérer vos dettes, allant de la restructuration à l’effacement complet des dettes, en fonction des situations financières et si vous montrez que vous avez essayé de vous en acquitter sans succès.

 

Le mal-endettement : de 33-35 % à 55-60 %


Une fois dépassés les 35 % de taux d’endettement, vous entrez dans la zone à risque. C’est le moment de restructurer vos finances. Il n’est pas trop tard !

 

Symptômes.
Votre budget devient plus difficile à tenir. Une fois que vous vous êtes acquittés de vos mensualités de crédits, ainsi que de votre loyer, la part de revenus restante est presque exclusivement dédiée aux dépenses essentielles.

Vous gardez le cap tant que tout va bien. Toutefois, en cas d’imprévu ou d’accident de la vie entraînant la baisse de vos revenus, vous risquez de basculer dans le surendettement.

 

Nos conseils.

  1. Faites le bilan de vos dépenses. Notez chaque dépense et répartissez-les en différentes catégories (charges fixes, dépenses essentielles et non-essentielles, par exemple). 
     
  2. Voyez les postes de dépenses que vous pouvez optimiser à court, puis moyen terme. 
    Par exemple : utilisez des comparateurs en ligne pour optimiser tous vos abonnements auprès de fournisseurs d’énergie, de téléphonie, internet… ; préférez mettre une somme de côté, même petite, pour une épargne de sécurité à une dépense non-essentielle. 
     
  3. Si vous n’avez qu’un seul crédit, tentez de le renégocier auprès de l’organisme prêteur ou de le faire racheter par la concurrence à un taux plus avantageux. En revanche, il est toujours déconseillé de contracter un crédit pour en rembourser un autre.
     
  4. Si vous avez plus de deux emprunts en cours de remboursement, pensez au regroupement de crédits. Vous pourrez réduire vos mensualités (et donc votre taux d’endettement) et demander une trésorerie pour financer une dépense imprévue (travaux essentiels, réparations ou changement de voiture…) ou un projet.

 

 

Comment faire baisser son taux d’endettement ? Le regroupement de crédits


Vous avez deux crédits ou plus à rembourser chaque mois en plus de vos charges et cela complique la bonne gestion de votre budget ? N’attendez pas que votre situation empire.


En regroupant vos crédits en un seul prêt de substitution


vous simplifiez la gestion de vos finances avec une seule mensualité, pour un seul prêt, à un taux unique ;

vous pouvez baisser cette nouvelle mensualité unique jusqu’à -60 %*, en modulant la durée du prêt, et avec celle-ci votre taux d’endettement ;

vous pouvez demander une trésorerie complémentaire pour financer un projet ou un imprévu. Cette somme est intégrée au regroupement de crédits et son remboursement inclus dans la mensualité unique.

 

Vous retrouvez ainsi de la sérénité dans la gestion de vos finances.

 

Vous avez plus de deux crédits en cours et souhaitez baisser votre taux d’endettement pour investir, dans l’immobilier locatif, par exemple ? C'est aussi une solution.
Le regroupement de crédits concerne tous les types de projets ! 

 

Pour obtenir une réponse de principe, faites la simulation en ligne. Elle est gratuite et sans engagement. Un conseiller Crédissima vous rappelle sous 24h**.

 

 

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